Les 12 Fondamentaux pour bien débuter aux Echecs

« L’essentiel pour bien jouer aux Echecs »

* Webmaster, pour Intégrer ce module sur votre site ou blog, c'est  ICI *

 

Introduction :

Les 12 Fondamentaux pour bien débuter aux Echecs 
Les mêmes erreurs, les mêmes errements, les mêmes négligences maintes fois répétées d’une partie à l’autre, mettent à l’épreuve toutes les bonnes volontés.

Quel entraineur ou animateur n’a jamais vécu cela avec un de ses élèves :

 « Pourquoi as-tu joué ce coup ?
- ben… c’était à moi de jouer !
- oui si tu veux ! Mais as-tu regardé ce que ton adversaire vient de jouer ?
- euh… où ça ?
- comment où ça !! Tu ne vérifies pas les coups de ton adversaire ! Son pion ici… attaque ton Cavalier il me semble !
- ah oui… j’avais pas vu ! Mais ce n’est pas grave mon Cavalier est défendu
- tiens donc ! Il va prendre ton Cavalier et toi tu ne vas récupérer qu’un seul pion !
- ah ouais… c’est pas bon, je peux rejouer ? Je vais déplacer mon Cavalier sur cette case
- as-tu vérifié avant de poser ta pièce que cette case est sans danger pour toi ?
- oui je pense
- tu penses ! Vérifie encore ?
- ah zut… je n’ai pas vu son Fou !
- on se calme, et on reprend du début. Son pion attaque ton Cavalier, et tu vois comme seule parade la fuite, que dit ta leçon sur la « défense » ?
-PIFS quelque chose… c’est ça ! 4 parades ! Voir en premier la prise de la pièce attaquante, je pouvais donc prendre son pion, c’est « cadeau »… J’suis nul !
- non t’es pas nul, tu débutes ! Tu es juste un peu impulsif, toutes ces erreurs pouvaient facilement être évitées si tu étais un peu plus attentif et organisé. »  
 

Nous pouvons avec nos jeunes adhérents, mais globalement avec toute personne débutante, facilement constater comment 3 ou 4 fondamentaux consciencieusement appliqués peuvent, d’une personne à l’autre, faire toute la différence.

Partant de cette observation nous avons rédigé 12 fondamentaux pour bien débuter aux Echecs.
-Pour l’élève, un seul mémento désigné comme « livre de chevet » .
-Pour l’animateur, permettre à l'élève de faire référence à ses fondamentaux et par leurs répétitions les imprimer durablement dans sa mémoire.

 

1. je joue, chaque fois qu’il est possible, un coup utile
si je joue des coups sans but ou sans raison, je vais voir ma position se dégrader très vite.
Je ne joue pas « parce qu’il faut jouer » et je ne perds donc pas de temps pour mes objectifs.

2. je vérifie mon coup : est-ce que jouer sur cette case est sans danger pour moi ?
je dois toujours me poser cette question pour " éviter un cadeau" .
Pour éviter les « cadeaux » je dois observez toutes les lignes aboutissant à la case où je désire poser ma pièce, cette vérification doit être systématique  pour entrevoir tous les dangers.

3. je vérifie le coup de mon adversaire : est-ce que je peux capturer la pièce qu’il vient de jouer ?
je dois toujours me poser cette question pour " profiter d’un cadeau ".
Je dois voir si mon adversaire me donne pas gratuitement une pièce, celui-ci a peut-être fait une faute grossière (ne pas avoir vérifié son coup).

4. je regarde si le coup de mon adversaire n’est pas une attaque directe ou une menace imminente
je dois toujours me demander « pourquoi mon adversaire a joué cette pièce ? »
Je prends le temps de regarder tout le jeu, par une vision à 360°, afin de déjouer une éventuelle attaque.

5. j’ai une pièce attaquée, je revoie mentalement et intégralement ma leçon sur la « défense »
lors d’une attaque  je dois organiser ma défense de la meilleure des manières, je ne dois pas appliquer la première parade qui me vient à l’esprit.

6. je dois toujours être attentif pendant la partie et ne pas rêvasser
-je dois toujours être capable de savoir ce que mon adversaire vient de jouer
-je dois avoir en mémoire mes coups précédents et me rappeler leur but
-je sais que l’inattention conduit à la faute, comme perdre (ou plutôt donner) une pièce sans aucune compensation.

7. j’envisage de jouer une pièce, je me pose la question… « Quelle était auparavant sa fonction ? »
je dois me rappeler pourquoi j’avais joué ainsi cette pièce, celle-ci avait peut-être une fonction défensive (soutien d’une autre pièce ou le contrôle d’une case..) si je rejoue cette pièce je risque de perdre sa fonction initiale.

8. je ne me précipite pas, je regarde si je n’ai pas le choix d’un meilleur coup
il y a toujours un coup meilleur à trouver, je prends le temps de jouer celui qui semble le plus efficace.

9. j’apporte une attention particulière aux échanges de pièces
je sais qu’une partie d’échecs peut se gagner simplement par la qualité des échanges.
Par exemple : même si mon Cavalier est protégé par un pion, cela reste insuffisant si ce Cavalier est attaqué par un pion adverse… je dois savoir que cet échange me sera défavorable.
Dans tout échange, je me pose la question « comment récupérer ma pièce le plus efficacement possible ? ».
Dans le cas d’une série d’échanges je réfléchis « dans quel ordre (par quelle pièce je commence) ? » etc…

10. je n’échange pas et encore moins ne donne, inutilement, pièce ou pion
je ne dois pas sacrifier du matériel sans compensation, la perte d’un seul petit pion peu, pour la suite de la partie, être préjudiciable.
Je ne dois pas non plus échanger sans raison, je dois le faire avec un motif clair et approprié à la position.

11. je privilégie une attaque de mat à tout autre petit gain
si cela me semble possible je mets fin à la partie de la manière la plus rapide grâce au mat.
Je ne laisse pas la possibilité ni le temps à mon adversaire de se réorganiser.

12. Je ne dois jamais jouer pour attendre ou espérer que mon adversaire fasse une erreur ou tombe dans un piège
je ne dois pas compter ou croire que mon adversaire va jouer le mauvais auquel je pense pour lui.
Il faut respecter son adversaire et toujours supposer qu’il jouera le meilleur coup pour lui.